Terminologie

PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE

L’appareil phonatoire ou appareil vocalique est l’ensemble des organes de la parole et des muscles qui les actionnent. Ils permettent la production des phones, ou sons propres à la langue parlée (Source : Wikipédia).

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L’audiogramme est un examen effectué par un-e audioprothésiste, afin de mesurer l’audition. Elle ou il mesure les seuils de perception auditive de chaque oreille en décibels (dB) à différentes fréquences audibles (en hertz).

L’audiogramme se présente aussi comme un graphique, qui permet de visualiser la capacité auditive d’une personne.

 Il indique deux axes. Sur l’axe vertical se trouve le volume sonore en décibels (dB). Plus on descend sur cet axe et plus le son est fort.

Source

L’audioprothésiste est un-e spécialise de la réhabilitation de l’ouïe. C’est elle ou lui qui réalise l’audiogramme. Elle ou il adapte aux oreilles des personnes sourdes ou malentendantes des aides auditives a leur capacité auditive résiduelle.

Sur l’audiogramme présenté sous l’onglet du même nom, vous pouvez distinguer la «banane vocalique» (en vert ou grisé) et où se situe la capacité à entendre et à comprendre les sons de la parole.

Une clé LPC se constitue :

  1. Du mouvement labial naturel;
  2. d’une configuration des doigts (qui indique les phonèmes consonnes) et
  3. d’une position de la main autour du visage (qui indique les phonèmes voyelles).

Attention, souvent il est dit d’une configuration des doigts que c’est une clé du code. Ce n’est pas le cas !

La clé du code LPC donne une image précise du son et ouvre l’accès à la communication orale. Elle facilite aussi l’accès au déchiffrage de la langue écrite et donc au sens d’un texte.

Le codage-interprétation est l’action d’accompagner la parole par le code LPC et de donner du sens à ce qui est dit.

Le code LPC (ou le code de la LfPC) n’est pas une langue en soi. C’est un outil complémentaire à la lecture labiale. Il offre aux personnes sourdes et malentendantes la possibilité d’avoir accès visuellement à l’intégrité du message oral, avec précision.

Le code LPC est un code manuel et se compose de huit configurations de la main pour représenter les sons consonnes ainsi que de cinq positions autour du visage pour représenter les sons voyelles.

Le code LPC constitue l’image visuelle des syllabes prononcées. Il est possible de tout coder, même les mots ou les phrases les plus complexes. Il est aussi possible de coder un mot inventé !

Apprendre le code LPC, c’est apprendre les clés du code et connaître leurs correspondances avec les sons de la langue orale. Il faut ensuite savoir mettre ensemble ces clés pour produire toutes les syllabes de la langue.

La configuration des doigts est une combinaison d’un ou de plusieurs doigts de la main. Une configuration est utilisée dans l’action de coder et désigne un phonème consonne.

Le codeur ou la codeuse-interprète en LPC (ci-après : c.i.) est un-e professionnel-le de la surdité, soumis à un code de déontologie. Il ou elle retransmet le message (le contexte, l’ambiance sonore, etc.) aux personnes sourdes ou malentendantes, à l’aide du code LPC, et doit s’assurer que sa ou son bénéficiaire ait bien compris le message. Pour cela, il ou elle peut interpréter le message émis, en utilisant, par exemple, des synonymes. C’est pour cela que le ou la c.-i. code et parfois interprète. Il ou elle doit donc savoir s’adapter à sa ou son bénéficiaire et concevoir les adaptations linguistiques nécessaires (âge, niveau de décodage, champ lexical, etc.). Le ou la c.-i. doit donner du sens à ce qui est dit.

Le ou la c.-i. intervient en milieu scolaire ou professionnel (formations, conférences, etc.) ainsi que que dans le cadre privé (rendez-vous médicaux, théâtre, etc.).

Le ou la c.-i. travaille en collaboration avec les personnes concernées de l’entourage de la personne sourde ou malentendante en l’occurrence (parents, enseignant-es, éducatrices et éducateurs, etc.).

Décoder est la capacité d’une personne de lire et de comprendre l’image labiale avec le code LPC.

L’image labiale – ou le mouvement labial – est la forme que prennent les lèvres dans l’articulation d’un son.

Le lecteur labial est une personne qui lit sur les lèvres. Elle est capable de déchiffrer le message d’après l’articulation des lèvres.

Langue(s) Parlée(s) Complétée(s)

Langue française Parlée Complétée

Un logatome est un pseudo-mot. Il est prononçable et ressemble à un mot réel mais n’a aucun sens.

Le ou la logopédiste, appelé orthophoniste au Canada et en France et logopède en Belgique, est un-e thérapeute qui s’occupe des troubles de la communication, du langage, de la parole, etc. Il diagnostique les problèmes et est responsable de la planification et de la conduite de la réalisation des mesures thérapeutiques ordonnées.

Les logopédistes travaillent en collaboration avec les personnes concernées de l’entourage de la personne sourde ou malentendante en l’occurrence (parents, médecins, psychologues, enseignant-es, éducatrices et éducateurs, etc.).

Un moyen mnémotechnique est une technique utilisée pour se rappeler quelque chose.

L’orthophoniste est le nom donné au Canada et en France pour logopédiste (en Suisse). Ce métier se nomme logopède en Belgique.

Voir définition sous «Logopédiste».

En phonétique, un phone est un son articulé, c’est-à-dire prononcé en principe de manière distincte par le mouvement des organes qui l’émettent, et qui est reçu dans le processus de communication par la parole en tant que le moindre segment discret perceptible dans la chaîne parlée.

Un phonème est un élément sonore (son) du langage articulé. Ex.: / in / est un phonème voyelle.

Pour voir et entendre des phonèmes du français animé, allez visiter ce site : http://www.uqac.ca/phoneweb/

La phonétique est une branche de la linguistique qui étudie les phones (les sons) en tant que plus petits segments de la parole, du point de vue physique, physiologique, neurophysiologique et neuropsychologie, c’est-à-dire de leur production, transmission, audition et évolution dans le processus de communication humaine par la langue, en utilisant des moyens spécifiques pour leur description, classification et transcription.

Source: Wikipédia

Relatif au son de la voix, c’est-à-dire qu’il faut coder ce que l’on s’entend soi-même prononcer et non la représentation écrite qui nous vient en tête.

Le code LPC est syllabique et phonique, c’est-à-dire que l’on code les sons (phonèmes) que l’on entend prononcer et non sa représentation écrite.

Une même image labiale pour des sons différents. Ex : f/v

Travail important de compensation pour que la personne sourde devine les mots mal perçus afin de reconstituer le message.

Dans ce contexte d’apprentissage du code LPC, il s’agit de la synchronisation entre les trois informations auditives, visuelles et manuelles qui doit être parfait.

Voyelle ou groupes de lettres qui se prononcent d’une seule émission de voix.

https://www.cnrtl.fr/definition/syllabe

Exercice qui consiste à coder plusieurs fois la même chose, mais en choisissant de changer chaque fois une syllabe, afin d’aller, en ce qui concerne l’apprentissage du code LPC, à toutes les positions autour du visage et / ou d’aller à la même position mais en changeant de configuration des doigts.

Exemple avec la chanson: «Ma serpette est perdue»

Buvons un coup ma serpette est perdue,
Mais le manche, mais le manche,
Buvons un coup ma serpette est perdue,
Mais le manche m’est revenu.

Cela donnerait

Avec le sons i/é :

Bivi zi ki mi sirpitti pirdi,
Mi li michi, mi li michi,
Bibi si ki mi sirpitti pirdi,
Mi li Michi m’i rovini.

Avec les sons in – a – en – è :

Binvin zinzin min sinrpintin pinrdin,
Etc.

Bava zaka ma sarpatta parda,
Etc.

Le code LPC est syllabique et phonique, c’est-à-dire que l’on code syllabe après syllabe le message à transmettre.

Trapèze ou Triangle vocalique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Triangle_vocalique

Le triangle ou le trapèze vocalique est une représentation graphique de l’appareil vocal humain. Il permet de classer les voyelles selon deux axes : horizontalement la profondeur du point d’articulation (position de la langue dans la bouche (antérieure – centrale – postérieure) et verticalement le degré d’aperture.